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jeudi 5 février 2009

La mort

Pensez-vous à la mort des fois?

Si vous pensez souvent à la vôtre, appelez Suicide-Action, là, tout de suite, pas d'excuse: 514-723-4000 ou 1-866-277-3553.

Mais ce n'est pas mon cas, rassurez-vous, ni mon sujet principal aujourd'hui.

J'y pense régulièrement, à cause des octogénaires de ma famille que j'aime mais qui, à leur âge, pourraient partir n'importe quand.

Et ce matin, j'apprends qu'une blogueuse a perdu son fils hier, BANG! Ça me rappelle que, même si c'est beaucoup moins probable dans plusieurs cas, n'importe qui peut partir sans préavis.

Comme un trentenaire de ma famille, victime d'un accident d'auto il y a trois ans.

Comme le fils unique de 14 ans d'une collègue à mon ancien emploi.

Comme un frère de ma mère mort à 5 ans. On en parle peu dans la famille; je crois que ma grand-mère ne s'en est jamais vraiment remis (elle est celle qui en parle le moins). Comment la blâmer.

Faque oui, moi, des fois, je pense à la mort. Je me demande ce que je vais faire quand mes grand-parents vont mourir, parce que, comme je l'ai dit ci-dessus, à leur âge, ça pourrait arriver bientôt, même si je souhaite en profiter encore le plus longtemps possible. Je me demande ce que je vais faire quand mes parents vont mourir, parce que même si c'st beaucoup moins imminent, c'est quand même dans l'ordre normal des choses de voir mourir ses parents. Je pense aussi à la famille de mon chum, c'est ma famille aussi dans le fond, et celle de mon fils.

Dans tout ça, je me demande comment mon fils va être confronté à la mort un jour. Il n'y a eu aucune funéraille dans la famille relativement proche depuis sa naissance...

Parfois je pense à l'éventuelle mort de mon chum. Ce n'est pas tout à fait abstrait; la mort nous a fait un horrible clin d'oeil quand il est passé proche il y a 3 ans quand son appendicite a viré en péritonite avant que ne se libère la foutue salle d'opération. Sa fièvre montait, le chirurgien s'énervait, j'ai eu vraiment peur de le perdre... Mais c'est du passé maintenant, et même si c'est de loin la pire fin de semaine de ma vie (la même que les funérailles du trentenaire dont je parlais ci-dessus), maintenant si je pense à sa mort un jour c'est surtout en termes techniques d'assurances, de testament... jamais je n'ai osé me demandé ce que je ferais. Pff. Je ne veux pas le savoir.

Et encore moins ce que je ferais si mon fils, mon Ti-loup-des-bois adoré, nous quittait. Non. Inimaginable.

Je ne trouve pas de mots intelligents pour soutenir Mme Cornue, j'ai laissé un petit commentaire au cas où ça l'aiderait d'une façon quelconque, mais ça me semble si futile.

Les anglais disent "Life is a bitch". Et la mort, ça fait partie de la vie. Des fois, c'est un soulagement, quand des gens meurent très vieux et sereins, ou après une dure maladie. Mais quand un enfant meurt, death is a bitch.

1 commentaire:

Anne a dit...

Nous sommes nombreuses à parler de cette histoire, aujourd'hui. Chacune essaie de trouver des mots de réconfort. Chacune essaie de prendre la résolution de vivre chaque instant intensément avec ses enfants.

On ne sait pas ce que la vie nous réserve. Chose certaine, on ne devrait jamais survivre à ses enfants! Ça n'a aucun sens...